Hassan Abdoulaye

Le 16^ème sommet du SILS, la 1Oème session ordinaire de l’Autorité du Bassin du Niger et la 2^ème conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la muraille verte se sont tenue ce matin à N’Djamena au Tchad.

Aux côté du président tchadien IDI, le président soudanais Oumar Hassan El-Béchir, le malien D. Traoré, les premiers ministres du Nigeria, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire et plusieurs éminentes personnalités venues des différents pays ont pris part à cette assise.

Pour le chef de l’État tchadien Idriss Deby ITNO, le SILS, l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et la Grande muraille Verte sont des « organisations complémentaires veillant à la gestion édifiante des ressources naturelles pour un développement durable en faveur des populations africaines ».

Ces trois grandes institutions visent entre autres à relever les défis causés par le changement climatique, la maitrise de l’eau et la lutte contre la sècheresse. Les stratégies à adopter pour y arriver sont l’exploitation des terres arables et la mise en place d’un mécanisme de stockage approprié et efficace.

IDI rassure que des ressources conséquentes seront mobilisées pour aider ces trois grandes organisations institutionnelles à mener à bien leurs missions. Il salue par ailleurs l’adhésion du Benin, de la Côté d’Ivoire, de la Guinée et du Togo au CILS.

Le président tchadien appelle à la transparence des ces institutions afin qu’elles puissent « gagner la confiance des populations et de garder celle des partenaires techniques et financiers ».

Deby s’est également prononcé sur la situation de la Mali, membres fondateurs des ces trois institutions, qui vit les plus graves épreuves de son histoire selon se propres termes. Il salue cependant l’implication de la CEDEAO, de la France et de toute la communauté internationale qui a mis déroute le complot visant à déstabiliser les pays du sahel. . « Mon pays le Tchad se réjouit d’avoir apporté au pris des sacrifices suprêmes, sa solidarité au peuple frère malien » renchérit-il.

La Croix-Rouge du Tchad, à l’instar des autres sociétés nationales à célébré aujourd’hui, 08 mai 2013, la journée Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Cette célébration coïncide avec le 150^ème anniversaire de la naissance de la Croix-Rouge.

A Abéché, le comité régional de la Croix-Rouge du Ouaddaï a organisé, depuis le 1^er mai dernier, diverses manifestations à cette occasion : séances de salubrité au marché de légumes et à l’hôpital, représentations théâtrales, causeries-débats sur la naissance du Mouvement, l’historique de la Croix-Rouge du Tchad et le rôle d’un secouriste dans la communauté, une journée de réflexion pour ne citer que cela.

Ce matin, les volontaires du Comité ont commencé par une parade à travers la ville accompagnée des démonstrations et des conseils sur la sécurité routière. Le soir, c’est la cérémonie officielle. Tout le monde était au rendez-vous : autorités locales, représentants du CICR, volontaires de la Croix-Rouge etc. C’était une occasion pour la présidente du comité Régional du Ouaddaï de saluer les efforts que les volontaires ne cessent de fournir quotidiennement pour porter assistance à la communauté.

Bonne fête à toutes et à tous.

La Journée Internationale des Travailleurs est célébrée avec faste ce mercredi, 01 mars 2013 dans la sous préfecture d’Amleyouna. Elle est marquée par une fête organisée dans les locaux de l’UNHCR Amleyouna.

Cette soirée baptisée « soirée récréative »  a vu la présence du sous préfet d’Amleyouna, du chef bureau de l’UNHCR et de plusieurs autres humanitaires travaillant dans le cadre de l’assistance aux réfugiés soudanais du camp de Gaga ».

C’était une occasion pour le chef bureau UNHCR Amleyouna M. Disma de remercier les autorités et tous les partenaires de leur appui pour l’organisation de cette soirée qu’il qualifie de distractive où il y aura le partage, le brassage et la consolidation des liens d’amitié entre les agents des différentes organisations humanitaires et agences des nations unies de la place. Il rend, par ailleurs, hommage à tous les humanitaires qui font un travail remarquable en faveur des réfugiés à travers le monde en général et particulièrement ceux du camp de Gaga.

Abordant dans l e même sens, le sous préfet d’Amleyouna Fayçal Brahim remercie tous les humanitaires pour l’organisation de cette soirée et leur exprime toute sa gratitude pour le service combien louable qu’ils rendent quotidiennement à l’humanitaire toute entière.

Après l’ouverture de balle par le sous préfet, les travailleurs ont dansé, mangé, but jusqu’à l’aube.

Il est à signaler que le volet sécuritaire de cette soirée a été assuré par le Détachement Intégré de Sécurité (DIS).

Amleyouna est une localité située à une soixantaine de Km à l’Est d’Abéché, sur la route d’Adré (en allant vers le Soudan). Une dizaine d’organisations humanitaires et agences des Nations Unies ont leurs bureaux dans cette sous-préfecture. Les agents travaillent du lundi au vendredi au camp de Gaga pour assister plus de 21.000 réfugiés soudanais. Ils s’y rendent tous les jours à 8 heures et quittent le camp à 14 heures par convoi.

Le week-end c’est le repos. Beaucoup en profitent alors pour changer d’air : voyage, sport, divertissement…

Ce samedi dès 5heures du matin, nous avons fait un footing suivi d’une séance d’étirement et relaxation ; en suite, un match de football devrait se jouer entre les agents des différentes organisations comme d’habitude mais les joueurs se dispersent sans se satisfaire : le seul ballon disponible a crevé.

Après un « demain matin » (petit déjeuné) bien salé, nous nous dirigeons vers le ouadi pour changé d’air sous les centaines de pieds de manguiers qui se trouvent au bord. Munis d’un lecteur MP3, de bidons d’eau et de sur quoi s’assoir en plus de la bouffe sucrée, nous y avons passé toute la journée à parler de la vie, loin de la profession. D’autres jouent aux cartes, au scrabble etc. Près de 10 petits groupent se sont dispatchés çà et là sous les manguiers. Certaines personnes passent leurs week-end à Abéché, avec la famille, les camarades.

Juste une façon de changer d’air après des longs jours de travail et de stresses. Cela augmente l’espérance de vie dit-on.

Nous sommes samedi 27 avril et il était 12H30 quand on avait écouté le bruit du tonnerre  au-dessus de nos têtes. Nous nous sommes posé des questions sur l’origine de ce bruit et la confirmation vient 20 minutes après lorsque nous avons senti les gouttelettes d’eau : c’est la pluie et la population est surprise. Une pluie en avril. La toute première pluie de la saison dans la zone Est. Les gens couraient de gauche à droite pour soit arranger les choses, soit trouver où mettre la tête. Selon certains habitants de la localité, habituellement les premières pluies tombent entre mi-mai et fin juin. D’autres estiment que cette précocité est signe de bonheur. Ils l’espèrent en tout cas.

Accompagné d’un vent violent, cette pluie a causé quelques dégâts tant bien à Amleyouna : des troncs d’arbres cassés, des murs écroués, des toits envolés… Même le camp de réfugiés de Gaga n’était pas épargné : une des salles du centre de santé construite en sheetting est tombée ainsi qu’un magasin du PAM.

Elle a duré environ 25 minutes mais des « épisodes » se sont relayés jusqu’au couché du soleil. Et cela fait du bien. Le climat était doux, beau, et nous avons passé une nuit agréable, bien que certains soient loin de la petite famille.

L’on nous rapporte également la tombée de quelques gouttelettes à Abéché, Biltine, Farchana et Hadjer Hadid.